« L'Eternel dit à Abram : Va–t–en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai.
Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai ; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction.
Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi. »
Gen. 12, 1-3
Quelle promesse, celle qu’Abram reçut ! Devenir une grande nation, être béni, être enfin reconnu par son nom, devenir une source de bénédiction.
Abram était pourtant fils d’un chaldéen (Babylone) de Our, nommé Térach (hébr. : « bouquetin »). Abram était fils d’un idolâtre.
Cette promesse était soumise à la condition d’une totale obéissance à l’Eternel, qui n’était pourtant pas le Dieu de son père, mais Abram « prit le risque » de tout quitter, son pays, sa patrie et même la maison de son propre père.
J’ai regardé, par curiosité la distance qu’il y avait entre Ur et Canaan, la terre que l’Eternel donna à Abram.
Ur s’appelle actuellement Ur Tell al-Muqayyar, elle se trouve en Irak.
Il y à plus de 1000km à vol d’oiseau, c’est immense, pour l’époque. Il n’y avait pas de voiture, pas de train, pas d’avion, le parcours se faisait à pieds.
Imaginons ce qui à du se passer, au moment où il prit la décision d’écouter et d’obéir à l’Eternel : à cette époque, on ne déménageait pas comme on le fait aujourd’hui ! Tout bien était transmis de père en fils, les terres, le bétail, tout.
Abram a du certainement entendre de tout : « tu vas où ?! Tu ne sais pas trop ?! Et qui t’a dit de faire ça ? Quoi ?!? Un dieu sans nom ??? Montre-nous une statue de ce dieu !!! Tu as les dieux de ton père, cela ne te suffit pas ??? Et nos traditions ?? ».
Il dut certainement tenir bon, face à tous ces questionnements. Il dut surmonter la peur d’abandonner les traditions de ses pères, pour suivre l’Eternel dans un endroit qui lui était inconnu, s’il avait regardé cela avec les yeux de la « raison » et du « rationalisme » il aurait tout bonnement laissé tomber, serait resté dans la maison de son père, où étaient toutes sortes de conforts (de l’époque) en se disant « j’ai des richesses ici, pourquoi devrais-je affronter l’inconnu et la mort, en allant je ne sais où ? »
Quel courage, et quelle soumission que ce fut celle d’Abram, prenant Terach, Lot, Sara, pour partir vers la bénédiction de Dieu. Mais la récompense fut grande, « Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai ; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction ».
Nous sommes nous aussi soumis à des conditions, afin de recevoir la bénédiction du Père.
OUI, le salut est gratuit, mais conditionnel.
La bénédiction est gratuite, mais conditionnelle.
La délivrance est gratuite, mais conditionnelle.
« Toutefois, de même que le serpent séduisit Eve par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l’égard de Christ.
Car, si quelqu’un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre Evangile que celui que vous avez embrassé, vous le supportez fort bien. »
2 Cor 11, 3
« Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! N'entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui–là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. »
Mt 7, 21
Ne nous appuyons pas à nos petits « conforts », mais UNIQUEMENT à la Parole de Dieu.
Lorsque nous disons « ah, j’aime mon Dieu ! », est-ce que nous aimons aussi notre prochain ? Je parle de AIMER selon ce qui est écrit en 1 Corinthiens 13, à savoir :
« L’Amour est patient, il est plein de bonté ; l’Amour n’est point envieux ; l’Amour ne se vante point, il ne s’enfle point d’orgueil, il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche point son intérêt, il ne s’irrite point, il ne soupçonne point le mal, il ne se réjouit point de l’injustice, mais il se réjouit de la vérité ; il excuse tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout. L’Amour ne périt jamais. »
Il est écrit :
« Je vous donne un commandement nouveau: Aimez–vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez–vous les uns les autres. »
Jn 13, 34
SI nous aimons réellement notre dieu, nous le lui montrons par notre obéissance inconditionnelle, ce qui peut nous « couter cher » aux yeux de notre orgueil, ou de notre paresse, ou notre avarice par exemple.
« Ils font profession de connaître Dieu, mais ils le renient par leurs œuvres, étant abominables, rebelles, et incapables d’aucune bonne œuvre. »
Ti 1, 16
Sommes-nous soumis à la volonté de Dieu, lorsque nous affligeons les gens par nos paroles ? Sommes-nous soumis à la volonté de Dieu, lorsque nous détournons le regard de ceux qui sont dans le besoin, alors que nous sommes dans l’abondance ? Sommes-nous soumis à la volonté de Dieu, lorsque nous rejetons toujours la faute sur les autres, bref, nous ne sommes JAMAIS fautifs de quoi que ce soit ?
« Ils vous excluront des synagogues ; et même l’heure vient où quiconque vous fera mourir croira rendre un culte à Dieu. Et ils agiront ainsi, parce qu’ils n’ont connu ni le Père ni moi. »
Jn 16, 2-3
Sommes-nous soumis à la volonté de Dieu, lorsque nous disons de quelqu’un « il est méchant », « c’est un faux chrétien », « Dieu va s’occuper de lui ! » ? Mais…qui sommes-nous, pour juger nos frères ?
Est-ce notre obéissance au commandement « Aimez–vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés » ?
Alors, ne nous étonnons pas du manque d’exaucement, manque de délivrance où des « catastrophes » qui se suivent dans nos vies.
« Je vous remplacerai les années qu’ont dévorées la sauterelle, Le jélek, le hasil et le gazam, ma grande armée que j’avais envoyée contre vous. »
Joël 2, 25
Car c’est bien Dieu qui nous envoie ces épreuves, c’est Lui qui permet, lorsque nous sommes rebelles et désobéissants.
« Voici ce que l’Eternel dit de ce peuple: Ils aiment à courir çà et là, Ils ne savent retenir leurs pieds ; L’Eternel n’a point d’attachement pour eux, Il se souvient maintenant de leurs crimes, et il châtie leurs péchés. »
Jer 14, 10
L’Eternel châtie ses enfants, qui ne marchent pas dans l’obéissance, si nous l’aimons nous Lui obéissons et si nous Lui obéissons nous sommes bénis !
« C’est pourquoi ainsi parle l’Eternel : Si tu te rattaches à moi, je te répondrai, et tu te tiendras devant moi ; Si tu sépares ce qui est précieux de ce qui est vil, tu seras comme ma bouche. »
Jer 15, 19
Marcher dans l’obéissance, c’est séparer ce qui est précieux de ce qui est vil, c’est être un vase d’honneur, être l’or pur passé au creuset.
Marchons dans l’obéissance coûte que coûte, par Amour pour notre Dieu et nous verrons Sa Gloire !
Imelda Ceresini
Nice, France
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